LE LIEU

LES OSTALS

Les Ostals sont deux vieilles maisons du Moyen Âge du centre ancien de Béziers entre la cathédrale, les Halles et la Mairie. Elles ré-ouvrent progressivement dans un lieu café, restaurant et culture (expositions et événements) qui vous accueille toute l’année. Pour Hors Cadre, les Ostals explorent le pas de porte, l’humanité entre le dedans et le dehors.

  • 14 rue du Capus,  Béziers
  • Le lundi, et du jeudi au dimanche 10h30-19h30 

CHRISTOPHE COUDOUY

Fidèle au poste
 
« Quand tout aura été dématérialisé, que le courrier ne sera plus qu’électronique, nous nous rappellerons qu’il y avait des boîtes à lettres sur le seuil le nos maisons.
Avec elles disparaîtront les facteurs et leur vélo, les camionnettes jaunes qui filent sur les routes de campagne, les bureaux de poste, des rendez-vous pour les gens qui ne vivent plus qu’avec leur solitude…  
Voici donc, tant qu’elles sont encore là, quelques unes de ces boîtes mises en beauté, en lumière, en humanité. Elles sont de vieilles dames et leurs jours sont comptés. Prenez la peine de les regarder. Un jour, vous ne les verrez plus. »

JEAN-CLAUDE MARTINEZ

Pas de portes 

« Le pas de porte ne commence que lorsqu’on a ouvert la porte. Ainsi naît le seuil où sans quitter les murs tutélaires on observe, on invite, on joue, on se met en scène, on s’assied pour profiter du théâtre de la rue. Ce lieu est par excellence celui de l’enfance et de la vieillesse. La jeunesse, elle, lui tourne le dos, s’en éloigne à grands bruits de moteurs et rires de joie. Le photographe qui passait a su lire même l’invisible et faire remonter des parfums de mémoire. », Marie Rouanet Ecrivain

CHANTAL LASBATS

Dans les entrailles de New-York 

New-York, les entrailles de la ville : dans les tunnels et les stations de métro désaffectés, dans d’anciennes voies de chemin de fer et des égouts asséchés, une population de sans abris a trouvé refuge. Les premiers habitants des tunnels sont arrivés là dans les années 1973. Ils étaient surtout des anciens de la guerre du Vietnam, suivis plus tard par des trafiquants de drogue, des clochards, des gangsters en cavale, des oubliés du rêve.

JEAN-MICHEL SOLVES

Palimpsestes

Participer à Hors cadre m’a permis de reprendre un contact longtemps mis de coté : la photographie, tout du moins l’image photographique. Tout naturellement je photographie mon travail d’artiste depuis 40 ans.
Peintures sculptures, dessins, installations, oeuvres monumentales jalonnent ma vie
d’artiste. J’ai traité ces images photographiques comme des palimpsestes, images recouvrant une
trace, un pan de mur, de sol, d’écorce, de la peau qui murmure, dans les fragments du temps.
Littéralement fasciné par les autoportraits – de Cimabue, Rembrandt à Francis Bacon, Vivian Maier – je me devais un jour d’emprunter cette passerelle escarpée.
L’autoportrait signe un acte sacral qui dépasse l’anecdote ordinaire. Nous laissons une part de nous même dans les lieux que nous traversons, une part propre, une trace figurée ou un acte de présence pure.
La plupart de mes autoportraits sont des palimpsestes, des recouvrements de murs, d’oeuvres de pisteur picturales ou sculpturales dont je suis l’auteur.
Dans le plus grand silence des miroirs de ce monde.

Soutenez l’Association Hors Cadre pour participer à la création d’un Festival de photographie à Béziers.