Hors Cadre Béziers

EXPOS

13/ MAISON RELIN

L’association « Les Écluses de l’Art » place au cœur de ses préoccupations les activités liées à la diffusion de la culture et notamment de l’art contemporain.

Elle propose trois lieux d’expositions et d’ateliers d’artistes à Béziers.

 

2 rue Relin, Béziers

JEU et VEN : 15h-19h /SAM : 10h-19h – Sur rendez-vous : 06 52 41 51 95

VERNISSAGE LE 15 OCTOBRE

BÉNÉDICTE BLANC-FONTENILLE

ENCHANTEMENT DE L’IMPERMANENCE

La démarche artistique de Bénédicte Blanc-Fontenille est une exploration sensible de la fragilité créatrice de l’impermanence. Elle aborde l’impermanence comme une respiration du monde, un mouvement où la fragilité n’est plus synonyme de faiblesse, mais devient un espace d’éclosion. Ce qui se délite, ce qui se fissure, ce qui disparaît, engendre d’autres formes, d’autres lectures.

La beauté réside précisément dans cette instabilité, dans cette incapacité à se figer. À la volonté de permanence, elle oppose dans ses photos une esthétique de l’instant, de l’équilibre fragile. Bénédicte crée des peintures travaillées à l’encaustique (cire d’abeille+résine Dammar+pigments) qui vont ensuite rejoindre l’eau : mer, lac, rivière.

Posées sur l’eau, elles vont glisser sous la surface. Le soleil, les reflets, les ondulations : tout s’anime. Danse silencieuse entre les peintures et l’eau que Bénédicte saisit dans ses photos. En allant à la rencontre de l’eau avec ses peintures, elle rend hommage à sa beauté fluide, à sa lumière mouvante, à sa capacité à transformer et révéler. Son travail est comme une célébration silencieuse de la beauté des choses transitoires — une tentative de faire de l’impermanence une offrande éphémère, un émerveillement.

Ainsi, le spectateur est invité à abandonner l’idée de contrôle ou de possession, pour entrer dans une contemplation ouverte, poreuse, où l’on accueille ce qui advient, ce qui se métamorphose.

RUNEDA

(ÉCOUTE) CE QUI SE CACHE DERRIÈRE MA PEAU

(Écoute) Ce qui se cache derrière ma peau est un projet au long cours initié en 2016, dans lequel je m’efforce d’explorer notre part la plus intime. Inspiré du concept psychanalytique du « Moi-peau » développé par Didier Anzieu dans les années 1970, ce travail s’articule autour de la métaphore de la peau psychique, mise en scène par la photographie et la poésie.

La peau à la fois enveloppe et costume, devient ici un objet d’interrogation. À la fois fragile et sur-mesure, elle nous définit visuellement tout en marquant une frontière fine et poreuse. Elle protège, se dévoile ou parfois se transperce, formant un espace liminal entre le monde extérieur et notre intériorité. Ce projet se décline en trois séries : L’Enveloppe, La Frontière, et Le Lien (en cours).

Lors de ma résidence de recherche à Loire-Authion, j’ai souhaité enrichir l’expérience de mes œuvres en intégrant une dimension sonore. Depuis 2022, mes poèmes prennent la forme de courtes pièces radiophoniques, ouvrant un dialogue vivant entre l’image, le son et le spectateur.