Hors Cadre Béziers

EXPOS

17/ THÉÂTRE MINOTAURE

HAUT LIEU DE LA CULTURE AU DÉBUT DU XXe SIÈCLE

Le Théâtre du Minotaure était inauguré le 11 novembre 1898 afin d’accueillir les concerts de la Chambre musicale, dont la vocation était de faire connaître à Béziers des artistes internationaux et des compositeurs contemporains. 

La Mission Patrimoine pour la sauvegarde du patrimoine en péril, portée par Stéphane Bern, a dévoilé les 5 projets départementaux sélectionnés en Occitanie Méditerranée. 
Parmi eux, le Théâtre du Minotaure à Béziers va bénéficier d’un soutien financier dont le montant sera annoncé en fin d’année. Une enveloppe qui va permettre de redynamiser ce site historique afin qu’il redevienne un haut lieu culturel biterrois.
 

15 Rue Solférino, Béziers

JEU et VEN : 15h-19h – SAM (et DIM 12 OCT) : 10h-19h

Décrochage LE 2 Novembre

NICOLAS REBOUL

HORS SAISON, UTILITÉS PERDUES, DÉRIVES

À travers ma carrière de photographe, j’ai exploré diverses expériences. Dans un premier temps, en travaillant comme assistant d’un portraitiste et photographe industriel.

Par la suite, j’ai réalisé des images pour des magazines obtenant des parutions. N’étant pas satisfait de ma pratique, j’ai intégré l’atelier Images Ouvertes sous la direction de Serge Gal et Bernard Plossu.

Vivant sur les rives de la Méditerranée, haut lieu du tourisme de masse, j’ai orienté mon travail sur la création de séries d’images répertoriant des objets oubliés ou abandonnés, en ayant comme démarche le minimalisme photographique.

Ce travail consiste à mettre en lumière les paradoxes de notre société, un état des lieux de notre paysage méditerranéen tourné vers un développement intensif du tourisme et de ses conséquences.

Le photographe en tant que témoin de son temps a, je crois, pour mission d’être un catalyseur d’une prise de conscience maintenant devenue “une urgence vitale”.

FLORIAN SANNA

MAUVAIZÉLÈVE

Mauvaizélève est une série photographique construite comme un parcours initiatique à travers les marges.  Elle suit un personnage silencieux et introspectif qui cherche à comprendre qui il est, loin des diktats de la société,  des normes étroites et des étiquettes trop vite collées.  Ce projet raconte moins une chute qu’un redressement,  une reconquête de soi.  

Chaque image agit comme un fragment de ce voyage : un arrêt dans un monde mental ou symbolique, une pause face à une société qui pousse à se fondre dans la masse. Mais au cœur de ces cadres parfois sombres ou oppressants, une lumière subsiste toujours. Elle est discrète, mais tenace, comme l’espoir que rien n’est figé, que chacun peut devenir pleinement ce qu’il est.  

Le personnage de Mauvaizélève incarne cette tension entre l’ombre et la lumière, entre conformisme et affirmation de soi. Il porte les blessures de l’exclusion mais choisit de ne pas s’y réduire. Ses gestes, ses silences, son regard deviennent des actes de résistance douce et de transformation. Ce n’est pas un combat frontal, mais une manière poétique et visuelle de dire : “J’existe. Vous existez. Devenez qui vous êtes.”