Hors Cadre Béziers

EXPOS

4/ LA COLONIE ESPAGNOLE

La Colonie Espagnole est une association, initialement à vocation Mutualiste, propriétaire de ses locaux et en bonne voie pour une inscription au patrimoine national.

Son objet social est large puisqu’elle a pour ambition de favoriser l’hispanité autour du récréatif, du social, du culturel et du sportif.

 

L’article 2 de ses statuts précise que l’association se déclare « solidaire avec les droits fondamentaux de la personne humaine, la liberté de conscience, la libre expression des idées et la tolérance mutuelle… La Colonie Espagnole se déclare libre et indépendante de tout credo politique ou confessionnel… »

 
1 Rue vieille citadelle 

JEU & VEN : 15h-19h / SAM : 10h-19h – Ouvert DIM 12 OCT

Vernissage le 16 octobre

PATRICE BACCOU

MONDE DE VINHA

Monde de vinha pourrait se traduire par « gens de la vigne » ou « peuple des vignes », tant ici la culture de cette vitis vinifera venue d’orient est au centre de la culture populaire. Elle a marqué, et elle marque encore toujours profondément notre biais de viure et notre façon de penser et de parler, comme le raisin marque les mains des vendangeurs ou des travailleurs à la cave. Ces petites gens de la vigne sont aussi depuis des siècles méprisés par la culture dominante, comme est méprisée et méconnue la langue occitane.

Pascal Frissant, l’ami vigneron et poète, nous expliquait de façon lumineuse comment, par le même phénomène de vergonha, les goûts anciens pour le sucré, le tuilé et l’oxydé, étaient ici déconsidérés, brisant en notre terre languedocienne ce qu’il appelait « l’arc des vins jaunes ».

J’avais bien aimé la BD « Les ignorants », mais quand Corinne Lhéritier m’a donné à lire la traduction qu’elle en avait faite, los ignorants, j’ai été très impressionné par la force de sa traduction.

J’ai donc cherché quelques images en écho à sa traduction des « ignorants ».

YANN COURTÉ

AUX QUATRE VENTS

Mon parcours commence avec la vidéo documentaire, au plus près des scènes musicales locales. Très vite, cette pratique m’amène à explorer des formats plus construits, comme en témoignent plusieurs courts métrages, entre documentaire et fiction.

La photographie, d’abord née comme un prolongement naturel de la vidéo, s’est imposée à moi comme un langage autonome. Mon travail photographique cherche à capter la beauté silencieuse des instants simples, des lieux ordinaires et familiers.

J’ai approfondi cette démarche, en 2025, lors d’une formation en immersion animée par Gregory Halpern.

Les images que je propose sont tirées d’une série intitulée Aux quatre vents. Elles explorent le souffle du vent — invisible, mais toujours présent — la tension qu’il génère : entre ce qui lui résiste et ce qui s’abandonne — les gestes pour le contenir.