Hors Cadre Béziers

EXPOS

11/ LIEU D'ART LA MOUCHE

LIEU D’ART CONTEMPORAIN

Né de la volonté philantropique de Francine Buesa, LA MOUCHE est un espace dédié à la création contemporaine.

Attentive au redéploiement de l’action culturelle à l’échelle locale, Francine Buesa offre ainsi aux artistes l’opportunité de retisser du lien social sur la trame concrète des œuvres et des questions qu’elles soulèvent en chacun.

Au delà de doter les acteurs de l’art contemporain, tant les artistes que les commissaires, de la visibilité qu’ils méritent, la vocation de LA MOUCHE est aussi de susciter l’émulation avec l’Autre que soi, sur le plan de l’échange avec le public tant que sur celui des discours des expositions.

Parce que Nature et Culture se nourrissent réciproquement, LA MOUCHE est plantée au cœur du Domaine de Pradines, entourant dès lors la sphère artistique et l’écrin ancestral de l’identité languedocienne.

 

Domaine de Pradines le Bas, rte de Corneilhan, Béziers

 

MAR à SAM : 10h-13h et 15h-19h

VERNISSAGE LE 16 OCTOBRE

CATHERINE BALET

LOOKING FOR THE MASTERS

La série « Looking for the Masters » rend hommage aux grands maîtres de la photographie en revisitant 185 ans de son histoire. Avec son charismatique interprète aux chaussures dorées, Ricardo Martinez Paz, l’artiste a récréé 120 images iconiques afin de mieux comprendre les tendances de la photographie d’aujourd’hui et de demain.

Cet hommage prend ses racines dans une réflexion plus fondamentale sur le désir de retranscrire une réalité contemporaine en créant des correspondances avec les œuvres du passé, toujours dans le respect de l’auteur, et ainsi interroger dans sa globalité la notion de mémoire. Quelle est la place de la mémoire quand l’évolution foudroyante de la technologie numérique et la suprématie de la photographie au smartphone bouleversent le temps ? Cette sensation de profusion et de frustration invite à réfléchir sur la durée de vie de l’image contemporaine et sur la nature de la force des photographies qui ont traversé le temps. L’Hommage à Willy Ronis (Le petit Parisien, 1952, 2014), page suivante, en est un parfait exemple.

L’approche anthropologique de Catherine Balet, sa rigueur et sa précision, tout comme la tendresse et l’humour qui se dégagent de son travail, font de cet ensemble un must absolu pour tout amateur de photographie.