LE LIEU
HOTEL LA PRISON
L’Hôtel La Prison est un lieu emblématique de Béziers qui a su se réinventer. Niché au cœur de la ville, cet ancien établissement pénitentiaire est aujourd’hui une invitation à l’évasion et au plaisir, offrant une atmosphère inédite et un espace de liberté hors du commun. Il accueille des expositions d’art toute l’année.
- 1 Pl. des Albigeois – Béziers
- Du lundi au dimanche 9h. à 19h.
QUENTIN REVILLA
Corrales des arènes de Béziers
Au coeur des ‘Corrales des arènes de Béziers’, j’ai plongé dans un monde où la réalité se fond dans l’abstraction, où les toros de combat deviennent les sujets d’une symphonie visuelle.En adoptant une approche artistique inspirée de ma pratique initiale: La Peinture, j’ai métamorphosé mes clichés en compositions où masses et couleurs s’entrelacent harmonieusement. Chaque photographieest une méditation sur la texture, révélant des détails qui défient notre perception et éveillent des émotions primitives. Les compositions, méticuleusement construites, jouent avec les contrastes et les superpositions, créant des tableaux éphémères où la réalité se dérobe pour laisser place à l’imagination.
ELISABETH DAYNES
Les écorchés
Les écorchés – Tout ce qui fait le visage fait chemin vers l’homme. En ce sens, l’étape la plus importante de cette réincarnation que nous propose Elisabeth Daynès est le stade irréel de l’écorché. L’écorchage soulignant le regard, on devinerait presque une âme capturée, bâillonnée dans la chair : une enfant déguisée qui aurait peur d’être reconnue. Comme les tableaux reliefs qui les montrent, les écorchés sont des âmes en mosaïque, pas encore recouvertes par le carrelage uniforme de l’épiderme, pas encore datées par des rides, toujours prises dans l’épure d’une maquette.
ALFONS ALT
Hortus
Les œuvres d’Alfons Alt nous transportent dans un ailleurs qu’il nous est difficile de définir et de délimiter, entre matière et temporalité, entre réel et abstraction. Ses photographies, pour la plupart prises à la chambre, sont ensuite révélées par les pigments qu’il applique au pinceau. La main, le geste, le corps prennent le relais de la machine, avec une attention de tous les sens. L’œuvre sous nos yeux est-elle photographique ? Est-elle picturale ? Les deux techniques ne se concurrencent pas, comme cela a été durant des décennies. Elles se complètent, se superposent, s’interpénètrent et se révèlent mutuellement.
